Le SNES, avec la FSU appelle à se mobiliser massivement, sur la durée, pour empêcher la mise en œuvre de tout budget qui serait inspiré par les mêmes orientations que celles initialement présentées par François Bayrou et pour obtenir des mesures, notamment par une autre politique fiscale, permettant d’augmenter les ressources de l’État et des collectivités territoriales.
Les suppressions d’emplois envisagées sont inacceptables ! En huit rentrées préparées par Emmanuel Macron, les collèges et les lycées ont perdu 8 865 emplois de professeur·es alors même qu’il y avait 8 029 élèves en plus. Il faut un peu plus de 10 000 emplois de professeurs pour retrouver le taux d’encadrement de 2017. Résoudre la crise d’attractivité impose de revaloriser les carrières. Le SNES-FSU milite pour une reconstruction des carrières qui croise plusieurs leviers : accélération du rythme d’avancement, ajout de points d’indice, augmentation du nombre de promotions de grade, plan de titularisation, rattrapage de la valeur du point d’indice, intégration des primes dans le traitement indiciaire. À terme, le corps revalorisé des professeur·es agrégé·es doit devenir le corps unique des professeur·es et celui de référence des psychologues de l’Éducation nationale et des CPE.